1. |
Le bonheur arrive à pied
02:10
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On voudrait tellement
Arriver vite arriver loin
On regarde les autres
Ceux qui savent courir, ceux qui ne craignent rien
Y a-t-il un moteur
Un raccourci, un simple moyen?
Pour oublier ses peurs
Faire taire ses questions, parvenir à ses fins?
On voudrait des ailes
Mais le bonheur arrive à pied
Délaisser de guerre lasse
Le champ de bataille, le bouclier
Les années d’angoisses
Rendre les armes, les oublier
Plus besoin d’elles
Quand le bonheur arrive à pied
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2. |
Dans chaque chanson
02:49
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Le temps file dans mes écouteurs
Au gré des hits que j'ai appris par cœur
Toutes ces histoires qui viennent me chercher
Au fond c'est la mienne en pièce détachée
J'entends les mots dans d'autres bouches
Mais c'est ma vie qui joue en boucle
Si tu connais les chansons que j’aime
Entre nous y a plus de secrets qui tiennent
Dans chaque chanson mon cœur cube rubik
Chaque chanson mon cerveau tourne-disque
Des images en rafales
Dans chaque chanson mon cœur cube rubik
Chaque chanson mon cerveau tourne-disque
Des images en rafales
Comme si je marchais dans un clip
Et le temps file dans mes écouteurs
Au gré des hits que j'ai appris par cœur
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3. |
Tu pars ou tu restes
02:38
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Une job sur mesure
Soumise à l’usure
Et le temps qui passe
Un couple fait tic tac
Comme une bombe en marche
Un cheval à 3 pattes
Tu pars ou tu restes?
Une job sur mesure
Soumise à l’usure
Et le temps qui passe
Un couple fait tic tac
Comme une bombe en marche
Un cheval à 3 pattes
Une maison fanée
Des volets fermés
À quand la lumière?
Tu pars ou tu restes?
Une job sur mesure
Soumise à l’usure
Et le temps qui passe
Un couple fait tic tac
Comme une bombe en marche
Un cheval à 3 pattes
Une maison fanée
Des volets fermés
À quand la lumière?
Des amis qui se quittent
Un vieil élastique
C’est « loose » ou ça casse
Tu pars ou tu restes?
Une job sur mesure
Soumise à l’usure
Et le temps qui passe
Un couple fait tic tac
Comme une bombe en marche
Un cheval à 3 pattes
Une maison fanée
Des volets fermés
À quand la lumière?
Des amis qui se quittent
Un vieil élastique
C’est « loose » ou ça casse
Une annonce de voyage
Des amants de passage
Et l’avion dans un ciel bleu
Et la mer plein les yeux...
Tu pars ou tu restes?
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4. |
Chanson de pluie
01:56
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Chanson de pluie chanson de char
Chanson de route et de départ
Chanson de paysages qui défilent
Chanson qui me traîne de ville en ville
Au loin mon village morne
Disparaît sous le ciel d’automne
Le vent souffle dans les feuilles
Chanson de joie ou de deuil
...
Par-delà le petit pont
Je suis un ange vagabond
Descendu chercher mon ombre
Descendu chercher mon nom
Et l’eau coule sur le pare-brise
Ma vie atteint l’autre rive
Le fugueur suit la rivière
Chanson pour un cœur de pierre
...
Chanson pour une porte close
Plus de bleus, plus d’ecchymoses
Chanson bien ancrée au sol
Pour toutes mes peurs qui s’envolent
Chanson douce pour quelqu’un qui tient
Le soleil au creux de sa main
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5. |
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Chien de ville dans un appartement
L’espace est trop petit ou mon corps est trop grand
Chien de ville dans un appartement
Mon maître est parti et je sors pas souvent
Mais je pleure... je pleure...
Je pleure les chiens errants et les chats de ruelle
Offerts en cadeau dans un bas de Noël
25 janvier dehors 25 sous zéro
Des vies de misère qui donnent froid dans le dos
Je pleure… je pleure…
Peux-tu te mettre à notre place, te mettre à notre place
Pour nous le malheur tient sur deux pattes
Y a jamais rien qui change si y a personne pour entendre
Le taureau qui tombe dans la corrida
Les singes de labs et les chiens de combat
Animaux de ferme, de scène ou de cirque
Maltraités sans gêne pour le fun ou le fric
Peux-tu te mettre à notre place, te mettre à notre place
Pour nous le malheur tient sur deux pattes
Peux-tu te mettre à notre place, te mettre à notre place
Y a jamais rien qui change si y a personne pour entendre
Le pitbull couvert de cicatrices
Le caniche couché dans sa propre pisse
La meute qui hurle contre son châtiment
Les chaînes et la crasse et les traces de pur-sang
Je pleure et je meurs la peau sur les os
À coups de bâton ou à coups de couteau
Je pleure dans les cages des usines à chiots
Et toutes nos âmes ont le même bourreau
Peux-tu te mettre à notre place, te mettre à notre place
Pour nous le malheur tient sur deux pattes
Peux-tu te mettre à notre place, te mettre à notre place
Y a jamais rien qui change si y a personne pour entendre
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6. |
Je cherche l'ancre
03:05
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Le premier métro
Déjà bondé de monde
Qui fonce vers un bureau
Un fax, une sonde
Je n’ai pas de travail
Je ne suis pas attendu
Les gens me contournent
Comme si je n’existais plus
Et je prends mon sac, mon temps, le pouls du monde
Et je prends mon sac, mon banc, le pouls du monde et j’attends…
Midi moins quart
Toujours à la même place
Je n’ai pas pris le train
Je monte à la surface
J’ai le ventre vide
Devant les restaurants pleins
Même si c’est eux et pas moi
Qui devraient tendre la main
Et je prends mon sac, mon temps, le pouls du monde
Et je prends mon sac, mon banc, le pouls du monde et j’attends…
Je cherche l’ancre
Pour mon bateau à la dérive
Je cherche l’encre
Pour mon stylo à bille
Je cherche l’ancre
Pour mon bateau à la dérive
Je cherche l’encre
Pour mon stylo à bille
On ne fait pas la une
On ne fait pas la une
On ne fait pas la une
Du journal, des nouvelles
Quand on traîne comme je traîne
Au milieu des ruelles
Le soleil se couche
Sur ma ville trop grande
Sur les gens qui se poussent
Vers les banlieues plus tendres
Je marque à la craie
Mon nom sur le trottoir
Espérant qu’il reste si je fonds dans le noir
Et je prends mon sac, mon temps, le pouls du monde
Et je prends mon sac, mon banc, le pouls du monde et j’attends…
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7. |
Même si je veux
02:51
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T’as pris ton envol
Un matin de septembre
Tu savais pas encore
Quelle direction t’allais prendre
Je reste tout seul à Montréal
Les deux pieds dans la neige sale
Et même si je veux, même si je veux, même si je veux pas…
T’es de moins en moins là
Dès nos premiers jours ensemble
Je t’ai donné le centre
Maintenant mon existence
Tourne autour de l’absence
Et même si je veux, même si je veux, même si je veux pas…
C’est plus fort que moi
Même si t’es plus là je joue
À ton souffle dans mon cou
À ta peau sur la mienne quand y faisait froid
À ton cœur qui bat sous mes doigts
Tu marches dans les rues d’Amsterdam
Je vis chaque pas qui nous éloigne
Tous nos détours, tous nos amours, toutes ces chansons là
Que j’écrivais pour toi
Même si t’es plus là je joue
À ton souffle dans mon cou
À ta peau sur la mienne quand y faisait froid
Juste au moment
Où je pensais tenir ta main
Je sens tes doigts
Glisser entre les miens
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8. |
Drôle d'oiseau
03:44
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Un drôle d'oiseau, se creuse la cervelle
Juché tout en haut, au sommet d'un gratte-ciel
En voyant les gens en bas, en tas
Y se demande comment, comment y font ça
Comment ces petits êtres ont construit des satellites
Des salles de cinéma, des robots, des boules à mites
Eux qui se promènent le nez dans un journal
Un café à la main
Eux qui s'engouffrent sous la terre
Pour ressortir un peu plus loin
Eux qui se parlent dans des appareils
À distance
Eux qui s'habillent tous pareils
De la même indifférence
Un drôle d'oiseau, se creuse la cervelle
Juché tout en haut, au sommet d'un gratte-ciel
En voyant les gens en bas, en tas
Y se demande comment, comment y font ça
La fée des villes commande c'est clair
Il n'y aura plus jamais de nuits sans lumière
Plus de rivières sans ponts
Plus de forêts sans maisons
Plus de maisons sans plafonds
Plus de pissenlits sur le gazon
Un coup d'baguette magique
Les lacs en fosses septiques
Et des déserts
De fils électriques
L'oiseau se dit
J'ai pourtant essayé de faire comme eux
J'ai construit un nid
De brindilles pour deux
J'ai mangé au McDo
J'ai chié sur leurs autos
J'ai tourné en rond
Deux fois plutôt qu'une
J'ai volé des objets qui brillent
Et j'ai perdu des plumes
Mais j'ai jamais compris pourquoi ils faisaient tout ça
Être humain, c'est pas pour moi
36e étage
La secrétaire perd 3 secondes
À la fenêtre, quelqu'un tombe
18e étage
Un pigeon est étonné
Les humains font des vols planés
Rez-de-chaussée
Un corps se brise sans faire de bruit
Et s'efface dans le béton gris
Les autres continuent leur chemin
L'ambulance arrive au loin
Le sang sur les pieds des passants
Y est déjà mort...
On n’a pas le temps
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9. |
Pas le droit de mourir
03:17
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Personne m’a cru
Quand j’ai crié
Quand j’ai crié
C’est trop de points d’suture
Pour mon coeur écrabouillé
Ça sent la rupture
Il faut sourire encore
Soupire mon corps
Soupire mon corps
La colonne solide
Jamais les yeux humides
Alors qu’en moi c'est vide…
Un vent de tourments
À devenir fou
Devant ma vie
Sens dessus dessous
Ma face sur le ciment
La pluie dans mon cou
Et mon sang bouillant
Qui coule dans l’égout
Des mains me soulèvent
Enfin quelqu’un m’étreint
Enfin quelqu’un
Brisant le froid
Une fille trop maigre
Me parle tout bas
Me touche, me serre, me prend…
Me prend dans ses bras
...
Le pas lourd des ambulanciers
Ta main sur mon front mouillé
La civière roule sur le plancher
Et toi tu murmures
Et toi tu murmures
Et toi tu murmures
Mon nom
J’ai pas l’droit de mourir
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10. |
Passe la nuit
03:33
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Ce soir ton cœur tient à un fil
Je sais c’est vraiment pas facile
Ton chum se tire et toi tu restes, docile
La balle a touché dans le mille
Tu peux pas l’retenir
Mais tu voudrais tellement
Il s’en va t’as plus rien à perdre maintenant
Ce soir j’ai peur
T’as franchi le seuil
T’as franchi le seuil
Où tout est possible
Déchire ta voix
Détruis les meubles
Mais passe la nuit
Passe la nuit
Passe la nuit, ici
Jusqu’à demain
Ce soir j’me sens tellement coupable
On pouvait prédire la finale
Un gars charmeur, sensible, malade
Un cocktail qui peut faire très très mal
Tu peux pas l’retenir
Mais tu voudrais tellement
Il s’en va t’as plus rien à perdre maintenant
Ce soir j’ai peur
T’as franchi le seuil
T’as franchi le seuil
Où tout est possible
Déchire ta voix
Détruis les meubles
Mais passe la nuit
Passe la nuit
Passe la nuit, ici
Jusqu’à demain
Tu l’as connu il s’en allait déjà
Le cœur contre un cancer
Défiant la vie à chaque pas
Il a voulu oublier un peu
Le mauvais sort
Dormir dans les bras d’une fille
Avant de finir
Dans les draps blancs
De la mort
T’avais déjà perdu
Mais tu l’aimais tellement
Il meurt mais j’veux pas que tu partes en même temps
Ce soir j’ai peur
T’as franchi le seuil
T’as franchi le seuil
Où tout est possible
Déchire ta voix
Détruis les meubles
Mais passe la nuit
Passe la nuit
Passe la nuit, ici
Jusqu’à demain
Ce matin ton cœur tient à un fil
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11. |
Feels like home
03:10
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I feel happy
For the first time in a while
I feel funny
Like I’m learning again to smile
And it feels like home
I’ve often felt I like was caught in a spin
Working too hard on things that didn’t worth fighting
The end doesn’t always justify the means
I’m finally getting out of this pinball machine
And it feels like home
It’s a bit about the world
It’s a bit about me
It’s a bit about a girl
It’s the same old story
And it feels like home
I feel like I just dropped out of hyperspace
To realize each life has a different pace
There’s no more run when there’s no more race
Everybody’s puzzle has a different shape
The pieces of mine
Are falling into place
And it feels like home
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12. |
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J’veux pas finir
Ma vie dans un coin
Comme une vieille lampe
Comme un vieux dentier
J’ai de la misère à trouver mon chemin
J’veux pas laisser
Passer toutes les chances
Assis tout seul
Pendant qu’le monde danse
J’veux pas me gêner
J’veux pas me gêner
Les rêves qui grattent à ma fenêtre les soirs d’hiver
Sont tellement grands
Je l’sais, tout de suite
J’ai presque rien à t’offrir
Des fois j’me demande
Comment ça que tu m’aimes?
Je sais pas trop
Je sais pas trop, mais c’est d’même
Il y a qui traînent
Leur cœur sur le trottoir
Moi j’suis chanceux
Quand j’me couche le soir
Parce que t’es là
Parce que t’es là
Les rêves qui grattent à ma fenêtre les soirs d’hiver
Sont tellement grands
Sont tellement grands
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13. |
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Deux cents matins de pluie
Deux cents matins sans toi
Deux cents matins matin gris
Aujourd’hui, le brouillard se terre
Et laisse mon corps fragile
Nu dans la lumière
C’est comme se réveiller
Le lendemain d’un naufrage
Se retrouver, se retrouver
Vivant sur la plage
La vie continue son chemin
Tranquillement
Tranquillement je reviens
Accepter les journées d’itinérance
Voyager et voyager
Enfin goûter l’errance
Mon cœur et ma raison
S’en viennent et vont s’en viennent et vont
Et très bientôt mes pieds pourront
Revenir à la maison
La vie continue son chemin
Tranquillement
Tranquillement je reviens
La vie continue son chemin
Tranquillement
Tranquillement
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14. |
Jamais "faker"
02:23
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Ma blonde me regarde dans le blanc des yeux
M'accusant doucement de pas savoir ce que je veux
J'suis tanné de vivre à petit feu
Mais je veux pas jouer à être heureux
Y a des choses qu'on peut jamais « faker »
Des semblants plus troublants qu'la vérité
Mais quand je me mens personne me crois
C'est fou comment j'ai pas confiance en moi
J'envie tellement les gens affairés
Moi aussi je veux une raison d'être pressé
Mais j'ai l'impression qu'à l'arrivée
La vie n'est qu'un mirage ensoleillé
Y a des choses qu'on peut jamais « faker »
Des semblants plus troublants qu'la vérité
Pis t'as raison je sais pas où j'm'en vas
Mais dis moi donc, le sais-tu plus que moi?
J'suis fatigué des longs discours
J'veux du silence avec du monde autour
J'suis fatigué d'être étourdi
Partez pas mais faites un peu moins d'bruit
Y a des choses qu'on peut jamais « faker »
Des semblants plus troublants qu'la vérité
Pis t'as raison, je sais pas où j'm'en vas
Mais dis moi donc, veux-tu venir avec moi?
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