1. |
À l'abri de la tempête
03:51
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Encore un matin d’hiver
À regarder par la fenêtre
À regarder par la fenêtre
À l’abri de la tempête
Du haut du 12e étage
Et je vois les gens en bas
Petits, petits dans le froid
Petits, petits dans le froid
À remonter leur foulard
Pour faire face au vent du Nord
J’aime l’hiver, j’aime l’hiver, j’aime l’hiver… à ma fenêtre
J’aime l’hiver, j’aime l’hiver, j’aime l’hiver… à l’abri de la tempête
On est bien ici au chaud
Et tu te lèveras bientôt
Et tu te lèveras bientôt
Pour me rejoindre en robe de chambre
Dans le soleil de décembre
J’aime l’hiver, j’aime l’hiver, j’aime l’hiver… à ma fenêtre
J’aime l’hiver, j’aime l’hiver, j’aime l’hiver… à l’abri de la tempête
Les gens peuvent bien pousser leur char
Se plaindre que le bus est en retard
Les pieds mouillés
Les gens peuvent bien vanter le sport
Aller glisser ou jouer dehors
Les mains gelées
Je lis des bandes dessinées
Je réchauffe l’eau pour le thé
Je réchauffe l’eau pour le thé
La porte est barrée à clé
On l’ouvrira au mot de mai
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2. |
Truman show
03:28
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Tu me dis souvent
Que le monde est à l’envers
Quand tombe la pluie
Au beau milieu de l’hiver
Quand on tient les morceaux
De notre véhicule lunaire
Pour éviter les trous d’eau
Et les champs de cratères
Tu me dis souvent
Que le monde est à la dérive
Quand tu restes prisonnière
Sur le pont, entre deux rives
Quand tu scannes la radio
Y a plein de signes de vie
Mais y a que’que chose qui sonne faux
Dans le vide en dessous du bruit
Un jour, un jour, un jour…
On va sortir du décor
Aller voir de l’autre bord
Si le monde est plus beau
De l’autre côté du rideau
Un jour, un jour, un jour…
On va sortir du décor
Aller voir de l’autre bord
Si le monde est plus beau
De l’autre côté du rideau
Pareil comme dans Truman show
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3. |
Pékin
03:49
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La lune flottait comme une île
Cercle blanc dans l’encre de Chine
Lampadaire
Millénaire
Dans le ciel de Pékin
Lampadaire
Millénaire
Quand le reste s’éteint
Depuis qu’il fait noir le jour, nous attendons le soir
Et la pleine lune surtout, pour enfin se voir
Sans nos masques, sans nos masques, sans nos masques
Le jour ne se lève plus
Ce n’est que l’heure qui tourne
Sur les murs
Sur les rues
Le manteau de brouillard
Sur les murs
Sur les rues
Danse comme un cauchemar
Depuis qu’il fait noir le jour, nous attendons le soir
Et la pleine lune surtout, pour enfin se voir
Sans nos masques, sans nos masques
À visage découvert mon amour
Compte les nuits compte les jours
La lune disparaît à son tour…
Depuis qu’il fait noir le jour, nous attendons le soir
Et la pleine lune surtout, pour enfin se voir
Depuis qu’il fait noir le jour, nous attendons le soir
Et la pleine lune surtout, pour enfin se voir
Sans nos masques, sans nos masques, sans nos masques
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4. |
L'astronome
03:54
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Assis sur le bord des anneaux de saturne
Je contemple le ballet d’étoiles
Dans mon télescope, à côté de la lune
La Terre a l’air une boule de cristal
Je suis astronome, face à l’immensité
L’univers me fait verser des larmes
Mais je suis un homme, face à l’assemblée
Aujourd’hui, je viens sonner l’alarme
On n’a pas encore trouvé de vie ailleurs à des années lumières
On n’a pas inventé la machine pour revenir en arrière
La voie lactée est pas plus grande qu’un grain de riz
L’humain est une poussière aux yeux l’infini
J’ai vu des glaciers, j’ai vu des volcans
J’ai vu la dérive des continents
J’ai vu l’île de Pâques et Pompéi sous les cendres
Personne décode les signes quand c’est urgent
On n’a pas encore trouvé de vie ailleurs à des années lumières
On n’a pas inventé la machine pour revenir en arrière
La voie lactée est pas plus grande qu’un grain de riz
L’humain est une poussière aux yeux l’infini
On n’a pas encore trouvé de vie ailleurs à des années lumières
On n’a pas inventé la machine pour revenir en arrière
Y a des jours où je me demande pourquoi je me creuse la tête
On sera les derniers fous dans l’œil de la tempête
Les plantes, les libellules, survivront sur la Terre
Et tous les vieux rochers oublieront vite les mammifères
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5. |
Malgré la pluie
03:28
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Paroles : François Roy et Chloé Lacasse
Musique : Chloé Lacasse
J’avais éteint mon téléphone
L’orage tranchait mon manteau
J’étais loin de la maison
Et mes bottes prenaient l’eau
Au bout du rang
C’était l’automne
J’avais éteint mon téléphone
Il m’avait dit d’aller marcher malgré la pluie
De prendre le temps de respirer
Et d’être heureuse sans lui
L’odeur du bois et de la terre
Noyée sous les colonnes d’eau
J’avais perdu tous mes repères
Mes pieds ont suivi le ruisseau
Au bout du rang
C’était l’automne
J’avais éteint mon téléphone
Je n’avais plus personne
Il m’avait dit d’aller marcher malgré la pluie
De prendre le temps de respirer
Et d’être heureuse sans lui
L’orage s’est arrêté, d’un coup, d’un coup, d’un coup
Le ciel s’est dégagé, d’un coup, d’un coup, d’un coup
Et dans la lumière de novembre
J’ai dispersé les cendres
Il m’avait dit d’aller marcher malgré la pluie
De prendre le temps de respirer
Et d’être heureuse sans lui
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6. |
Émilie
02:57
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Émilie… Émilie…
Je marchais toujours
Les pieds dans les flaques
Pour laisser ma trace
Dans ta cour
On se sauvait le jour
En suivant la piste
Jusqu’au bord de l’île
À vélo
Émilie… Émilie… attends-moi
Tu marchais jamais
À côté de la track
Pour éviter les claques
D’un père fou
Aujourd’hui ton chum t’adore…
Toute à l’envers
Il frappe comme le tonnerre
Sur ta joue
Émilie… Émilie…
Les coups de foudre devraient pas laisser des bleus
Y d’autres gars qui oseraient jamais blesser tes yeux
Émilie vas t’en de là (bis)
Tu te rappelles, à la tombée de la nuit
Ta mère pleurait sans bruit… elle aussi
Je te dis toujours
Que je recommencerai jamais
Que cette fois là, c’est pour vrai
Mais c’est faux
Émilie… Émilie…
Reviens pas
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7. |
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Tu m’appelles seulement tard le soir
En sauveur, quand t’as peur du noir
Pour le reste, t’as un pusher d’amour
Moi je suis juste une roue de secours
Les taxis sont toujours trop lents…
Et moi j’arrive, j’arrive tout le temps
Tout le temps, tout le temps
En retard
En chemin, je compte les feux rouges
Tu m’écris, des messages un peu flous
Le trafic vampirise ma impatience
Je voudrais conduire une ambulance
Les taxis sont toujours trop lents
Et moi j’arrive, j’arrive tout le temps
Tout le temps, tout le temps
En retard
J’entre en courant dans ta chambre
De quoi tu ries? Pourquoi tu trembles?
Mon cœur bat, le tien j’me demande
Est-ce qu’on va se rendre à l’urgence?
Les taxis sont toujours trop lents
Et moi j’arrive, j’arrive tout le temps
Tout le temps, tout le temps
En retard
Endormie, au milieu des aiguilles
Sans soucis pour les bleus sur tes chevilles
Nuages gris, épines de roses
Mauvaise nuit, pour dépasser ta dose
Les taxis sont toujours trop lents
Les taxis sont toujours…
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8. |
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Je voudrais voir le monde
Comme les gens le rêvent
Quand ils sont couchés en cuillère
Quand les amoureux
Se disent à voix basse
Tout le bien qu’ils veulent faire
Si on se forçait toujours
Pour faire mieux
Que nos peurs
Si on se regardait juste
Dans les yeux
Ou dans le cœur
Que le premier debout
Allume la lumière
Que le soleil se lève
Pour tous ceux derrière
Qu’on se sorte enfin
De nos pièges à méninges
Pour voir que le ciel est bleu
Au-dessus des cordes à linges
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9. |
Champ gauche
02:49
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Quand tu t’engages dans le champ gauche
Tout le monde te dit que c’est ben beau
Mais qu’on peut pas changer le monde
Parce que c’est de même, pis qu’est-ce tu veux
Moi je vas te le dire, tout ce que tu fais
A des répercussions queq’part
Que tu prennes tes pieds, que tu prennes le char
Que tu prennes l’avion, que tu fasses le mort
La vie est tellement belle
Depuis que t’es là
J’aimerais que les nouvelles soient bonnes
Le jour de tes premiers pas
Ça fait que je suis descendu dans rue
En te portant sur mes épaules
Rejoindre la marée humaine
Celle qui est prête à jouer son rôle
La vie est tellement belle
Depuis que t’es là
J’aimerais que les nouvelles soient bonnes
Le jour de tes premiers pas
J’t’un peu tanné de les entendre
Nous dire de pas pelleter de nuages
Le système casse de tous les bords
On peut-tu faire preuve de courage?
On peut-tu rehausser la barre
et s’impliquer pour que ça change
On peux-tu se voter d’autre chose
Et même essayer de donner l’exemple…
La vie est tellement belle
Depuis que t’es là
J’aimerais que les nouvelles soient bonnes
Le jour de tes premiers pas
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10. |
Seattle USA
02:45
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Ton père pis ta mère
Avaient décidé de tenter leur chance
L’autre bord de la frontière
Juste au Sud de Vancouver
À Seattle USA, Seattle USA
Well, well, well, welcome back
Si t’as les bleus cet hiver
Si ton cœur traîne « kêkpart » à la frontière
En voyage comme en amour
Tu peux faire des allers-retours
T’as traversé les États
Sur Nevermind de Nirvana
Un peu de nostalgie, en roulant sous la pluie
Tu débarques à Montréal
En plein soleil Place des Festivals
Les terrasses sont remplies, y a un line up à la banquise
Well, well, well, welcome back
Si t’as les bleus cet hiver
Si ton cœur traîne « kêkpart » à la frontière
En voyage comme en amour
Tu peux faire des allers-retours
Depuis que t’es là
Le temps a passé sans qu’on le voit
Tu cours sur tes vingt ans, encore un autre printemps
T’en as plein ton cas’
T’as ton passeport dans ton sac
Pis tu veux t’envoler vers Dublin ou Sydney
Si t’as les bleus cet hiver
Si ton cœur traîne « kêkpart » à la frontière
En voyage comme en amour
Tu peux faire des allers-retours
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11. |
Compter les oiseaux
02:50
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On se réveille en même temps que le soleil
Et les oiseaux parlent à notre place
La poussière danse dans un rayon de lumière
Et le silence goûte le bonheur
Nos corps encore au repos
Au creux des draps encore chauds
Tu te faufiles hors du lit, je te suis
Dans la rosée pour voir le bal des colibris
Nos cœurs montent sur leurs grands chevaux
Un corps à corps au galop
On va s’inventer des saisons, si tu veux
Faire l’amour près du ruisseau
On va se jeter dans l’horizon, si tu veux
Aller compter les oiseaux
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12. |
Si la marée
03:36
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Si la marée jetait des corps
Sur le bord du fleuve St-Laurent
Trouverais-tu ça plus troublant?
Si c’était ta fille sur le bateau
Pis qu’à l’avait pas ses papiers
La laisserais-tu? La laisserais-tu rentrer?
Pourquoi attendre que le drame soit si proche
Pour enfin écouter l’écho
De tout ce qui se passe ailleurs
Quand la fusillade éclate à Toronto
La nouvelle prend d’assaut tout le web
Et les politiciens se succèdent au micro
D’un coup le sport et la météo
S’imposent le silence
Et toute l’estrade offre ses condoléances
Pourquoi attendre que le drame soit si proche
Pour enfin écouter l’écho
De tout ce qui se passe ailleurs
Quand d’occident prend la tribune
Les autres prennent le chemin de la fosse commune
Un massacre au Congo, y a pas de cloches qui sonnent
Ça arrive en Afrique, ça arrive à personne
Le Yemen, La Syrie, le Darfour, la Turkie
Les enfants sous les bombes, ça arrive à tout le monde
Si la marée jetait des corps
Sur le bord du fleuve St-Laurent
Trouverais-tu ça plus troublant?
Si c’était ta fille sur le bateau
Pis qu’à l’avait pas ses papiers
La laisserais-tu? La laisserais-tu rentrer?
Pourquoi attendre que le drame soit si proche
Pour enfin écouter l’écho
De tout ce qui se passe ailleurs
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